Refonte des « groupes », dépassement des 2 milliards d’utilisateurs… Facebook fait l’actualité !
Ce mardi, Facebook a dépassé le seuil symbolique des deux milliards d’utilisateurs actifs par mois. Et c’est Mark Zuckerberg lui-même qui a annoncé la nouvelle sur son compte Facebook. Dans la foulée de cette performance stratosphérique, le lauréat d’Harvard devenu le 5e homme le plus riche au monde a détaillé sa vision des fameux « groupes » Facebook. Comme à l’accoutumée, les objectifs sont très ambitieux ! Explications…
Raccommoder le tissu social
« Rendre le monde plus ouvert et connecté ». C’est un mantra que le patron de Facebook affectionne tout particulièrement. Jeudi dernier, Zuckerberg l’avait semble-t-il troqué contre une nouvelle phrase fétiche : « Donner au peuple le pouvoir de construire des communautés et de rassembler le monde »… Rien que ça ! Concrètement, Facebook devrait connaître une série de nouvelles fonctionnalités qui seraient proposées dans un premier temps aux administrateurs des groupes. On évoque en coulisse des outils statistiques poussés, des filtres automatiques pour simplifier le ciblage, des outils pour automatiser une partie de la modération, etc. Dans une rare interview télévisée (accordée à CNN), Mark Zuckerberg a expliqué que Facebook avait le devoir de « faire davantage pour le monde ». Et de poursuivre : « Notre société est toujours très divisée. Nous devons travailler de manière plus proactive pour rassembler le monde, connecter les gens entre eux n’est plus suffisant ». Mark Zuckerberg, qui a tenu à présenter lui-même les nouvelles fonctionnalités des groupes Facebook à l’occasion d’un point de presse à Chicago, a expliqué vouloir « raccommoder le tissu social » en améliorant la performance et l’accessibilité des groupes associatifs et d’entraides.
Un verbatim de plus en plus « politique »
Au-delà des considérations techniques, il est intéressant de noter une certaine prise de conscience « politique » du côté du top management de Facebook. En effet, le verbatim mobilisé ne manque pas de références plus ou moins idéologiques. A l’occasion d’un discours prononcé fin mai à Harvard, Mark Zuckerberg avait utilisé des expressions comme « forces de la liberté contre les forces de l’autoritarisme, de l’isolationnisme et du nationalisme », « bataille d’idées » et « grand combat de notre époque » en parlant de la « quête de sens des jeunes ». Ces nouveaux éléments de langage n’ont pas manqué d’alimenter une rumeur qui devient de plus en plus insistante : Mark Zuckerberg se portera-t-il candidat à la présidence des Etats-Unis d’Amérique en 2020 ?
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