Quelles seront les conséquences du Brexit sur les start-up du numérique ?
L’information est tombée comme un couperet. Appelés à voter pour rester ou sortir de l’Union Européenne lors du référendum du jeudi dernier, les Britanniques ont décidé (52% de voix) de se retirer. Une décision qui pourrait avoir de sérieuses conséquences dans divers secteurs d’activité, notamment au niveau de l’économie numérique, Londres étant en effet un pilier majeur de l’industrie high-tech. Décryptage !
Brexit : ce que redoutent vraiment les entrepreneurs du numérique
En effet, Londres compte parmi les principales capitales européennes de l’innovation, abritant plusieurs milliers de start-up. Et aux yeux des entrepreneurs du domaine, le Brexit apparait comme une tragédie compte tenu des nombreux messages postés sur les réseaux sociaux, après la décision des Britanniques de quitter l’Union Européenne. Leur inquiétude face à la situation s’articule autour de trois points cruciaux :
Le ralentissement de leur croissance : ces entreprises ne pourront plus bénéficier du « passeport européen » qui leur permettait d’accéder facilement à des clients potentiels en Europe ;
Un problème de financement : la capitale anglaise regorge d’investisseurs à même de tenir tête aux géants américains ;
Une mauvaise situation des personnes à prévoir, d’autant que les start-up londoniennes embauchent énormément de talents étrangers. Et cette décision pourrait contraindre de nombreuses entreprises du secteur numérique au déménagement.
Cependant n’y aurait-il pas une autre capitale européenne qui pourrait tirer profit de cette situation ?
Dublin : nouvel El dorado de l’innovation technologique ?
Alors qu’on pourrait croire que le Brexit serait plus profitable à Berlin ou Paris, deux principales concurrentes de Londres dans le domaine des start-up, c’est bien Dublin, la capitale irlandaise, qui pourrait finalement profiter à terme du Brexit pour devenir la nouvelle capitale européenne de l’innovation. L’implantation des sièges des géants du web tels que Google, Facebook ou encore Twitter, est un élément qui plaide largement en faveur d’un tel dénouement. Affaire à suivre !