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Les tendances web de 2018 : partie une

Les tendances web de 2018 : partie une

#1 Le reach organique chute sur Facebook

Pour être visible, il va désormais falloir payer. C’est en gros ce qui ressort des insights fournis par les community managers et les web-marketeurs. Comme Google, Facebook « améliore » constamment son algorithme pour répondre à son objectif de pertinence des résultats. En 2017, le reach organique (sans publicité payante) a drastiquement chuté, et le top management du réseau social ne s’en cache pas. Laurent Solly, DG de Facebook France, estime que cette « contre-performance » est largement compensée par un meilleur ciblage. « Certes le reach a baissé, mais l’engagement des personnes touchées a augmenté […] tout simplement parce que les performances de Facebook en matière de segmentation et de ciblage d’audience se sont améliorées », explique-t-il. Pour résumer, les professionnels vont devoir diversifier leur présence sur Facebook en mobilisant des publications organiques et d’autres sponsorisées, avec une préférence pour la seconde option pour les publications qui promeuvent un produit.

#2 Adapter la ligne éditoriale et la charte graphique au format stories

L’émergence puis l’engouement autour des stories doit tout à la démocratisation de l’accès à internet via terminal mobile. Ce concept inventé par Snapchat puis méticuleusement dupliqué par les autres acteurs du paysage des réseaux sociaux est un nouveau format vertical, mobile-friendly, qui mêle photo et vidéo pour une durée limitée. Les stories sont un lien authentique, personnalisé et privilégié avec sa communauté. Pour les community managers, cela implique l’adaptation de la ligne éditoriale et de la charte graphique de l’entreprise pour capitaliser sur le succès de ce format. Les contraintes de production sont nouvelles et le contexte de publication doit faire l’objet d’une démarche itérative pour aboutir au meilleur engagement : que publier ? Quand ? A quelle fréquence ?

#3 Le chatbot scellera son rôle de relai de croissance

Ce n’est pas vraiment une tendance nouvelle. Disons qu’elle finira de se déployer un peu partout. Loin de la méfiance qu’il suscitait à ses débuts, le chatbot est aujourd’hui complètement ancré dans les mœurs digitales. Il est désormais pensé comme un prolongement dans le temps de la présence en ligne de l’entreprise. Il assure « la permanence » et épargne des réponses redondantes au community manager qui peut se contenter d’intervenir lorsque les requêtes formulées sont « trop personnalisées » pour l’agent virtuel. Le chatbot est également un outil de promotion : l’humain qui gère les scénarii peut par exemple prévoir la promotion d’un produit ou d’un évènement en l’intégrant à la réplique finale du chatbot, ou en programmant une question au milieu de la conversation de type : « Avez-vous entendu parler de X, notre nouveau produit ? ». Des outils comme Chatfuel permettent de créer un chatbot basique en quelques secondes, il serait dommage de s’en priver. En 2018, le chatbot scellera son rôle de relai de croissance et ouvrira vers d’autres opportunités d’automatisation.

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