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La portée organique sur Facebook est-elle toujours efficace ?

La portée organique sur Facebook est-elle toujours efficace ?

Est-elle en baisse pour obliger les internautes à payer pour être vus ou reste-t-elle stable ? Nous avons décidé de vous présenter une étude parue récemment sur le sujet pour y voir plus clair.

La portée organique : qu’est-ce que c’est ?

La portée organique de Facebook ou Edgerank en anglais est ce qui se différencie de la portée payante. Cela consiste à connaitre le nombre de vues de ses publications sur Facebook. Combien de personnes ont consulté une publication ? Mais aussi et surtout combien d’internautes les voient régulièrement ? Car tout l’enjeu est là. Etre vu et être suivi est tout l’intérêt de Facebook depuis sa création. Une promesse commerciale à laquelle tout le monde croit, mais il semblerait que dernièrement, certains aient l’impression que cet engagement ne tienne plus.

La portée organique est-elle toujours efficace ?

C’est suite à ces rumeurs que Sébastien Gendreau a décidé de se pencher sur la question. Ce Responsable Web Marketing / Social media manager chez Agorapulse a décidé de récolter des données depuis un an sur la portée organique des posts des entreprises. Sur un échantillon de sept mille entreprises, il a analysé les chiffres de  juillet 2013 à mai 2014 afin d’observer si la baisse a effectivement eu lieu ou s’il s’agit seulement d’une impression.

 

Il démontre par une infographie que la tendance dans certaines industries serait plutôt à la hausse comme les pages des radios et TV, des sites web personnels ainsi que celles des acteurs et réalisateurs. Celles qui restent stables sont les pages des entreprises informatiques, des athlètes et des industries du sport et du divertissement. Les pages dont l’audience a baissé sont celles des bijoux, des jeux, de l’alimentation, des voitures, des hôtels et de l’alcool. Toutes accusent une diminution entre 8 et 15%.

 

Pour conclure à la vue de ces résultats, la portée organique a effectivement baissé, mais la diminution n’est pas fulgurante pour que cela engage un tel débat. Pour mieux comprendre, il faudrait une enquête encore plus large et plus détaillée afin d’analyser dans les détails les tenants et les aboutissants que la fluctuation de la portée peut induire sur la communication des industries.