Les geeks : ces nouvelles stars des DRH
Elon Musk, Jeff Bezos, Steve Jobs ou encore Bill Gates ont tous participé à la « réhabilitation » du geek. A l’occasion de la journée mondiale des geeks, WIS vous propose de revenir sur la progression fulgurante de ces profils sur le marché du travail.
Pourquoi les DRH sont-ils devenus des chasseurs de geeks ?
Pour une entreprise, les profils « geeks », à la fois compétents et passionnés, constituent une plus-value de choix et un avantage compétitif majeur dans un monde où tout se numérise. Contrairement à ce que l’on pense, les geeks ne brillent pas seulement par un savoir-faire. Le développement des communautés et le travail collaboratif leur a permis de développer des soft skills intéressantes :
#1 Le travail d’équipe
Très enclins au travail collaboratif, les geeks soutiennent leurs collègues qui éprouvent des difficultés, notamment sur le plan technique. Sans forcément revêtir la cape de leader, ils font preuve d’engagement en faveur du succès de l’entreprise et sont animés par la passion de la réussite.
#2 Communication
Dans le même sens, le développement des projets technologiques complexes a imposé aux geeks de multiplier les échanges avec la communauté. Ainsi, et contrairement à ce que l’on pourrait penser, les profils techniques ne sont pas hermétiques à la communication en entreprise.
#3 Sens de l’organisation
Ces passionnés de la tech nagent comme un poisson dans l’eau dans le cloud. Ils sont parfaitement capables d’architecturer les différentes étapes nécessaires à la réalisation d’un projet, eux qui consultent très souvent des formations complexes qui nécessitent prise de note, rigueur et autonomie.
Ces qualités, conjuguées à la croissance du secteur informatique en France, estimée par Syntec Numeric à +4,1% en 2018, et à +3,9% en 2019, poussent les DRH à jouer des coudes pour attirer ces profils très convoités sur le marché de l’emploi.
37% seulement des geeks français sont en quête d’un CDI
Le cabinet de conseil BCG a réalisé un sondage auprès de 732 « geeks » européens qui occupent différentes fonctions IT. Cette étude a classé les priorités des sondés en entreprise :
- Les relations avec les collègues ;
- L’intérêt de la mission confiée ;
- La flexibilité et l’autonomie ;
- La rémunération ;
- La possibilité de développer ses compétences.
Autre fait marquant : 44% des geeks de l’Hexagone optent pour le travail en entreprise plutôt qu’en freelance. Néanmoins, 37% seulement convoitent un CDI. Pour Norbert Faure, le directeur Managing de BCG (cabinet international qui accompagne la transformation digitale des entreprises), ce type de profil « se définit très fortement par son expertise ; par conséquent, il recherche le moyen de l’exercer et d’être reconnu pour cela ».
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