Aperçu d’un nouveau réseau social : ERODR
ERODR, créé par Drew Halliday, réuni la communauté d’étudiants du Missouri et cela ne manque pas de rappeler les prémices de son prédécesseur Harvardien. L’application, aujourd’hui uniquement disponible sur Apple Store, serait-elle une réponse au dinosaure Facebook ? Sans aucun doute au vu de l’ensemble de ses interfaces « anti Zuckerberg ». Décryptage de cet inventeur du dislike…
Du numérique éphémère
Véritable témoignage comme les jeunes en rêvent, ce réseau social évanescent charme la génération des digitales natives par son coté éphémère ou encore la possibilité qu’il offre de « disliker » le pouce en bas, les statuts de la communauté. Un vrai contrepied à Facebook, ce dernier s’étant toujours refusé à l’insertion de cette option sur sa plateforme. Mélange de Snapchat pour l’éphémère (24 heures), de Whisper pour l’anonymat et de Tinder pour l’utilisation de la géolocalisation, ce réseau social n’a pas fini de faire parler de lui.
Pensé au départ pour favoriser les échanges et la communication entre étudiants d’une même faculté afin de développer des prototypes en travaillant en interne, ERODR envisage aujourd’hui de s’étendre sur l’ensemble des universités du pays de l’oncle Sam.
ERODR est dans la place
Permettant de se relier au présent et aux gens sur le même territoire que vous, ce réseau social assure surtout aux roadies de pouvoir partager des photos et des textes sur un fil de discussion avec les autres membres, en sachant que cette action sera temporaire et donc, qu’elle ne laissera pas de traces.
Idée qui fera évidemment des émules quand on sait qu’aujourd’hui les sujets populaires sur les réseaux sociaux tournent sur les humeurs, les selfies, les animaux ou encore les relations homme/femme. Accessible avec une adresse mail étudiante, ERODR vous donne également la possibilité de poster anonymement une fois par 24 heures. Elu meilleur réseau social en matière de confidentialité, ce nouvel arrivant nous montre la tendance de fond d’internet.
Réussira-t-il à déloger Facebook ? A l’heure du tout numérique… la vigilance reste de mise !