L’internationalisation des entreprises et les opportunités du digital
Le digital diffuse notamment une nouvelle culture fondée sur le réseau, et ce pratiquement à travers tous les secteurs d’activité. La transition digitale prend des airs de révolution d’un nouveau genre, à travers une déferlante d’outils, services et usages, souvent extrêmement innovants et disruptifs. Eclairage !
Le digital pour maximiser la standardisation de l’offre de produits et/ou services
Nombreuses sont les entreprises industrielles, les banques et les assurances, ou encore les sociétés de transport ayant développé leurs activités et établi de nouveaux réseaux à l’étranger sous une marque commune. Mais les solutions digitales développées ces dernières années ont permis d’accélérer ce processus d’internationalisation des entreprises. Selon l’Observatoire du Développement International (ODI)*, 91% des entreprises considèrent le digital comme étant un relais de croissance qu’il faudra prioriser pour mettre en place des solutions de plus en plus intégrées, fondées sur une association entre des produits et services fortement similaires, des procédés présentant un haut niveau d’homogénéité et une offre à la fois globale et adaptés aux spécificités de chaque marché. Elles estiment également que le digital occupe une place de plus en plus importante, à des niveaux autres que ceux liés à la capacité de développer des offres globales. Ainsi, 88% des entreprises estiment que le digital favorise l’internationalisation de la relation client et 87,5% d’entre elles considèrent qu’il permet de mettre en place une stratégie au niveau mondial.
Internationalisation et pratiques de gestion des données
La gestion des données clients étant au cœur des enjeux de l’internationalisation des entreprises, elle doit être planifiée en tenant compte de la nationalité des clients et de la réglementation imposée par les autorités locales de régulation des traitements de données à caractère personnel. Pour faire face à ce nouveau défi, les entreprises sont nombreuses à créer des services à même de :
créer une culture digitale commune entre siège et filiales ;
harmoniser les démarches liées à la sécurisation des données ;
rendre interopérables les systèmes de gestion des données ;
adapter les systèmes d’information aux spécificités de chaque pays ;
vérifier la qualité des technologies d’information et des infrastructures ;
et garantir une implantation sans risques à l’étranger.
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