En 2017, la défiance des internautes français envers les réseaux sociaux s’accentue
Au cours des dernières années, la démocratisation du web a fait remonter sur le devant de la scène médiatique de très nombreuses formes de participation reposant sur des actions spécifiques, menées par des internautes, qui visent à offrir au grand public une prise informationnelle supplémentaire pour appréhender l’actualité ou orienter un comportement d’achat. Depuis que les réseaux sociaux sont entrés dans les mœurs des internautes, les sources de désinformation se sont multipliées, entraînant une amplification sans précédent des rumeurs et l’affaiblissement des régimes de contrôle de la qualité de l’information véhiculée sur le net. D’après le dernier baromètre Digital Trust Index réalisé par OpinionWay, la confiance globale des Français envers les médias sociaux est faible dans un contexte où Facebook ne cache pourtant pas ses ambitions dans l’informationnel.
Facebook, Twitter et YouTube génèrent les plus faibles indices de confiance
L’édition 2017 du Digital Trust Index (DTI) montre qu’il y a une défiance assez générale envers les médias sociaux. Les écarts sont plus ou moins forts selon les usages. La confiance des internautes est en chute depuis 2016 lorsqu’il s’agit de s’informer sur les réseaux sociaux. Si l’écrasante majorité des sondés se connecte au moins une fois par semaine sur les réseaux sociaux, la motivation de l’information reste très rare. Ainsi, le suivi de l’actualité via la plateforme de partage de vidéos YouTube plafonne à 38%. Facebook s’en sort moins bien avec 34%, tandis que Twitter se contente d’un indice de confiance de 32%.
Les grands titres de presse bénéficient à l’inverse d’une confiance réaffirmée
Les indices de confiance liés au suivi de l’actualité via les réseaux sociaux sont au plus bas. Et ce sont les versions numériques des grands titres de presse qui en profitent, recueillant un indice de confiance moyen de 68%. Les sites web d’actualité indépendants « pure players » comme le Huffington Post, Slate ou encore Atlantico sont eux aussi jugés peu crédibles par les internautes français (46%), au même titre que Google News qui recueille un indice de 50%. Ces valeurs sont relativement similaires à celles constatées au Royaume-Uni et en Allemagne, à la différence que les internautes de ces pays sont moins critiques envers la vocation informative des réseaux sociaux et de Google News.
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