Facebook à cheval contre les « fake news »
Interdiction de promouvoir les pages qui relaient régulièrement des fausses informations. C’est la mesure décidée par le top management de Facebook en réponse à la prolifération de ce genre de pages. Pour les identifier, le réseau social aux 2 milliards d’utilisateurs sollicite les internautes qui peuvent désormais signaler les contenus trompeurs directement depuis leur fil d’actualité. Pour éviter les détives, les contenus signalés seront par la suite analysés par des médias partenaires.
Pour faire face aux « fake news », Facebook retouche son algorithme
En plus de l’aide de ses utilisateurs, Facebook compte apporter des modifications à son algorithme afin de limiter drastiquement la visibilité des pages qui publient régulièrement un contenu trompeur. Cet ajustement devrait avoir un impact sur l’affichage et l’ordre des résultats sur les fils d’actualité. Les pages « fiables » devraient prendre le dessus et le contenu de faible qualité sera dévalorisé. Les pages (et les utilisateurs) qui persistent avec des informations fausses se verront affublés d’un message d’alerte bien visible avec la mention « contesté par des vérificateurs indépendants ».
Des dispositifs « anti-fake news » pour défendre la neutralité des services web
Flashback. Pendant la course à la maison blanche puis l’élection de Donal Trump, les géants du web ont essuyé des critiques acerbes de la part de l’opinion publique américaine. En effet, la propagation massive et sans précédent de faux articles sur le moteur de recherche de Google et le fil d’actualité Facebook aurait influencé les résultats selon certains observateurs. Depuis, les deux plateformes multiplient les efforts pour défendre la neutralité de leurs services, et cela passe par la chasse aux sites d’information douteux qui tentent de dégager des revenus publicitaires en travestissant la réalité, voire en inventant des actualités en s’inspirant des requêtes les plus recherchées. D’ailleurs, Facebook Ads et AdSence seront bientôt inaccessibles aux dites incriminés.
« Depuis un an, nous avons pris plusieurs mesures pour réduire le nombre de fausses informations sur Facebook […] Aujourd’hui, nous allons encore un peu plus loin. Si des pages partagent de façon répétée des informations considérées comme fausses, elles ne seront plus autorisées à faire de la publicité sur Facebook », peut-on lire sur le blog de Facebook. Même son de cloche chez la firme de Mountain View : « Nous allons commencer à interdire les publicités de Google sur les contenus trompeurs, de la même manière que nous interdisons les publicités mensongères ».
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