Détox numérique : les solutions proposées par les géants du digital

Internet et les nouvelles technologies de communication et d’information ont contribué à simplifier la vie des gens au quotidien. Mais il y a un revers de la médaille : l’utilisation abusive des outils numériques bouleverse le quotidien de la génération connectée. A l’heure où le droit à la déconnexion est d’actualité, les géants du numérique sont interpellés pour proposer des fenêtres de “digital détox” à leurs utilisateurs. Voici ce que comptent proposer Android et iOS dans un avenir (très) proche.

« Bien-être numérique » et « Temps d’écran », bientôt sur Android et iPhone

Ce sont les deux outils que les utilisateurs de smartphones devront voir sur le menu de leurs objets électroniques dans les jours à venir. Ils auront pour vocation de faciliter la gestion du temps passé devant les écrans en limitant la consommation des applications mobiles. Il ne s’agit pour le moment que de versions bêta permettant, dans un premier temps, de déterminer et « comptabiliser en minutes » le temps passé sur chaque activité. Le journal Le Monde a eu l’occasion de tester les deux solutions Android. iOS propose de son côté une répartition du temps de connexion en fonction de catégories plus génériques. Ainsi, on aura une idée du temps passé sur l’ensemble des réseaux sociaux et des applications avec des alertes et des courbes analytiques simples.

Ainsi, en se basant sur des statistiques hebdomadaires, l’utilisateur pourra identifier clairement son temps de connexion pour le limiter si besoin. En effet, il sera possible de fixer un quota maximal de minutes pour une application : une fois le « solde » écoulé, un avertissement empêche de continuer d’utiliser l’application en question. L’ergonomie du smartphone sera automatiquement affectée, l’expérience utilisateur devenant moins « user-friendly » avec des écrans ou pages web grisées ou encore des icônes « sombres », suivant les systèmes d’exploitation.

Mais le dernier mot revient toujours à l’utilisateur

En effet, ces outils ne pourront que limiter l’accès à certaines applications sur les smartphones. Il n’est donc pas question de bloquer « intégralement » leur utilisation, car il existe bien des méthodes pour les contourner et ignorer les limites de temps fixées en validant un quota d’applications fonctionnelles quel que soit le mode de restriction employé. Dès lors, on voit mal comment ces nouvelles fonctionnalités peuvent favoriser une « pause digitale » au quotidien, à moins que l’utilisateur soit (très) motivé.

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