Le digital représenterait une économie de 23 000 milliards de dollars à l’horizon 2025
Tous les signaux du macroenvironnement sont dans le vert pour le secteur transversal du digital. On compte aujourd’hui 3,81 milliards d’internautes dans le monde, et ce chiffre bat régulièrement ses propres records de croissance. En 2025, le numérique devrait peser un peu plus de 23 000 milliards de dollars, selon une étude menée par Huawei, géant chinois de la téléphonie et des solutions technologiques. Décryptage !
40 milliards d’objets connectés
En 2025, 77% de la population mondiale aura accès à internet, et la répartition inégale des connexions entre les régions devrait logiquement s’estomper progressivement. Ainsi, le nombre d’appareils connectés atteindra les 40 milliards, avec l’incursion remarquée du secteur automobile qui devrait produire encore plus de véhicules connectés. Ainsi, dans moins de 7 ans, le nombre de véhicules connectés aux futurs réseaux mobiles 5G devrait atteindre 60 millions d’unités. L’essor de ces objets intelligents et autonomes et leur démocratisation dans les pays émergeants permettront notamment de baisser les coûts de transport de 66 à 29 cents US pour chaque 1,60 km, selon la même étude.
L’expansion de l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée
Déjà plébiscitée pour des fins de divertissement (jeux vidéo), commerciales (tourisme) et dans la santé (aider les patients à se détacher de la réalité pendant les interventions chirurgicales sous anesthésie locale, soigner certaines phobies), la réalité virtuelle et augmentée devrait poursuivre son incursion dans notre quotidien, comme l’a fait l’informatique depuis le début des années 1990. Le rapport prospectif Global Industry Vision indique que le nombre d’utilisateurs des casques de réalité virtuelle ou augmentée devrait atteindre les 440 millions pour un marché de services de 292 milliards de dollars en 2025. Cette effervescence devrait faire exploser le volume de données pour atteindre 180 zettaoctets en 2025 (contre environ 8 zettaoctets aujourd’hui), avec une hégémonie des données non structurées (95%). Et lorsque l’on sait les contretemps qu’accusent les entreprises aujourd’hui pour enrôler les jeunes talents des métiers du web, on mesure combien cet accroissement des besoins va booster l’employabilité des jeunes lauréats !