Les métiers du numérique qui ont la cote en 2016
On recense aujourd’hui en France quelques 17 700 entreprises spécialisées dans le numérique. Celles-ci emploient en moyenne 19,5 collaborateurs, selon l’Observatoire Dynamique des métiers de la branche du Numérique, de l’Ingénierie, des Etudes et Conseils et de l’Evénement rendu public en février 2016. L’engouement des étudiants pour le numérique ne faiblit pas. Ils sont, en effet, toujours plus nombreux à solliciter les formations spécialisées.
Ces métiers qui recrutent à tour de bras
Les entreprises de services et les éditeurs de logiciel se positionnent en tête des plus gros employeurs du numérique et s’accaparent respectivement 59% et 27% des effectifs. Certains métiers sont très plébiscités depuis deux ans. C’est le cas notamment du Data Scientist, du Traffic Manager, de l’Architecte Big Data (ingénieur Big Data) ou encore du développeur d’application mobile.
Certains métiers font particulièrement rêver les jeunes étudiants, par les opportunités d’évolution qu’ils présentent mais aussi par leur caractère non routinier. Les cinq secteurs qui recrutent le plus selon l’Observatoire sont le conseil en systèmes et logiciels informatiques (19,5%), les activités des agences de travail temporaire, hors branche «numérique» (13,7%), le conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (9,9%), la programmation informatique (4,4%) et l’ingénierie (3,4%).
Comment expliquer le succès des métiers du digital ?
S’il est vrai que le secteur du digital est ouvert aux profils autodidactes et aux diplômés niveau bac, la formation demeure un enjeu majeur aussi bien pour les recruteurs que pour les étudiants. Les conditions d’admission sont un niveau bac+3 à bac+5, la maîtrise de l’anglais et l’aptitude à respecter des délais de livraison très serrés.
Les pénuries de ressources dont souffrent les métiers en vogue dans l’informatique sont essentiellement dues à une inadaptation des formations actuelles aux besoins réels du marché de l’emploi. Les métiers du numérique se distinguent par leur haut degré de spécialisation. Ce n’est pas pour autant qu’il faut évincer la composante managériale qui devient essentielle.