Quid de la persistance des données numériques après la mort.
A l’heure :
du tout virtuel,
de la surexposition de soi et
de l’investissement massif des réseaux sociaux,
Sujet au programme des préoccupations de la CNIL pour l’année 2014, la mort numérique ne semble pourtant pas être prévue par l’ensemble des supports sur lesquels vous laissez une trace indélébile de votre passage. Tour d’horizon d’un constat qui fait débat.
Social… à six pieds sous terre
Après le service des QR codes à scanner sur les pierres tombales pour avoir un aperçu de la vie du défunt, le temps est venu de s’interroger sur ce que nous laissons dernière nous à titre post mortem sur le web. Après avoir partagé notre quotidien et nos données personnelles sur les réseaux sociaux et autres sites à portée virale, notre trace est-elle éternelle ?
Internet hébergerait des dizaines de milliers de comptes de personnes décédées pour lesquelles il n’est pas prévu de législation en matière de désactivation ou même de suppression des données encore en ligne. Et ce, même si les proches en font la demande express…
Une ébauche de solution ?
Peu d’options au final sont aujourd’hui envisagées ou même proposées aux internautes ainsi qu’à leurs familles en matière de gestion à titre post mortem des données égrainées sur le web.
Facebook encourage l’idée d’une sépulture virtuelle en offrant l’opportunité d’utiliser le profil d’un proche disparu pour y déposer des messages hommage et s’adresser à lui. Une sorte de mémorial version 2.0 qui peut faire froid dans le dos.
Et le testament numérique dans tout ça ? Après analyse, et si la législation veut bien transiger sur la question, il semblerait que cette option soit la plus pertinente et la plus accessible.
Face à un système à double tranchant… on se connecte…. en assurant ses arrières.